Juillet 1789, à Versailles, comme tous les matins, Sidonie s'apprête à faire la lecture à la reine, à laquelle elle voue une véritable adoration. Marie-Antoinette, pour sa part n'accorde son attention qu'à Gabrielle de Polignac. Au cœur du Palais, les rumeurs à propos d'une insurrection populaire se font de plus en plus nombreuses...
cinéma
Les adieux à la reine
Dans les pas de Sidonie, Benoît Jacquot entend filmer à la fois un triangle d'amour et de fascination purement féminin. Parmi le brouhaha d'une Révolution française qui ne sert que de toile de fond, il filme donc crépâges de chignons et jalousies de cour de récréation dans les décors pourtant somptueux du château de Versailles. Inutilement complaisant et voyeur, le film se traîne dans une fadeur sans surprises emmenée par une Léa Seydoux sans aucune saveur. Propret et convenu, le film manque totalement son coup, glissant plus vers le téléfilm historique sans âme que la fresque intime saisie depuis un gynécée doré.
Publié le 21/03/2012
Les adieux à la reine
Guillaume B.
Juillet 1789, à Versailles, comme tous les matins, Sidonie s'apprête à faire la lecture à la reine, à laquelle elle voue une véritable ad...