Claude Brumachon définit la Désobéissance comme une "danse de paix", très "graphique", qui s'inspire de dessins au sol.  Une danse toujours très contemporaine, abstraite, comme l'aiment les deux chorégraphes associés au CCNN. Autant dire qu'il ne faut pas s'attendre à voir une histoire se raconter. C'est ailleurs, dans l'émotion et l'esthétisme des corps, que le public trouvera un sens. Le spectacle incite le public à se créer son propre voyage ; se laisser guider par la spontanéité de la chorégraphie deviendra alors inévitable. Une création 2009 qui se déploie sur une musique de Terry Riley, hypnotisante...