C’était un fantasme tenace pour le cinéaste américain. Réaliser son film de guerre avec ce qu’il faut de sang (mais pas trop) et de dialogues ciselés. Comme à son habitude, Tarantino aime jouer sur plusieurs tableaux : d’un côté, on suit un groupe de mercenaires qui scalpent des nazis dans la joie et la bonne humeur; de l’autre, on observe une jeune juive (Mélanie Laurent) fomenter la vengeance du meurtre de sa famille. La réalité historique, Tarantino s’en moque comme d’une critique assassine. Elle pourrait même ici réserver des surprises. En fait d’un film de guerre, Inglourious Basterds lorgne plus du côté du western, partition de Morricone comprise. On assiste une nouvelle fois à un vibrant hommage au 7ème art et Tarantino en profite même pour régler quelques comptes. Jubilatoire. Pourtant, le film ne ressemble pas au matraquage promotionnel qu'on en a fait.
cinéma
Inglourious Basterds
Publié le 18/08/2009
Inglourious Basterds
Jonathan Blanchet
C’était un fantasme tenace pour le cinéaste américain. Réaliser son film de guerre avec ce qu’il faut de sang (mais pas trop) et de dia...