cinéma

Bouquet Final

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Gabriel est un peu paumé. Il avait tout plaqué pour rejoindre le tournage d'un film en Alaska. Mais le voyage est annulé et il doit retrouver un job fissa. Grâce à un ancien camarade de promo, il obtient le poste de directeur commercial dans une boîte américaine de pompes funèbres. Mais auparavant, il doit effectuer un stage pratique dans une agence. C'est là qu'il rencontre Gervais Bron (Didier Bourdon), un poil trop sympathique envers ses « clients » pour mieux leur refourguer les meilleures prestations post-mortem. Tout se complique lorsque dans un excès de zèle, Gabriel vend les services les plus onéreux au grand père de sa nouvelle copine...

Echos de préoccupations quotidiennes, Bouquet Final a le mérite de s’immiscer dans les coulisses d’un domaine encore tabou et boudé par le cinéma : la mort et ses métiers de l’ombre. Evidemment, traiter de la mort dans une comédie revient à se poser la fameuse question : peut-on rire de tout ? Certainement, à voir tout ce petit monde s’ébrouer dans la bonne humeur. Rien n’est moins sûr au terme d’un étalage de jeux de mots un tantinet désuets. Passée l'ironie de la situation, la  trouvaille finit par se perdre dans une histoire d'amour dégoulinante de guimauve. Au milieu de tout ce  bazar,  Didier Bourdon porte joyeusement le costume du croquemort vieux routard. L'occasion aussi de découvrir le jeu tout en mimiques de Valérie Bonneton, légère et mutine en « embaumeuse de corps ». Un effet de surprise qui manque cruellement à l’ensemble. Si vous avez la patience d’attendre sa diffusion télé…
 

Publié le 05/11/2008 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma