Et la programmation s'annonce plutôt riche, à en juger par les têtes d'affiche : Amadou et Marim, Kid Creole & the Coconuts, Imany, Louis Bertignac, Catherine Ringer, Groundation, Danakil, Seun Kuty & Egypt 80, Raphael Saadiq. Last but not least, la nuit de clôture, avec Damon Albarn (Blur, Gorillaz – en photo), Flea (Red Hot Chili Peppers) ou encore Tony Allen (Fela Kuti). Ce foisonnement artistique est, comme d'habitude à la Fiesta, d'abord synonyme de diversité. Diversité des origines donc, mais aussi des styles musicaux. Folk, chanson, rock, reggae, jazz, funk, hip-hop, salsa, musique traditionnelle, sans oublier cette année des échappées plus franches du côté des rythmes électroniques, impossible de ne pas y trouver son compte ! Ou alors c'est que vous êtes, soit mélophobe, soit agoraphobe. Tant pis pour les premiers ! Quant aux seconds, qu'ils se rassurent : il y a foule certes, mais l'ambiance est amicale et chaleureuse ; il fait nuit bien sûr, mais le soleil est partout. Et c'est vrai qu'on s'y sent bien à la Fiesta des Suds. Si les concerts méritent à eux seuls le détour, les animations organisées parallèlement (expositions, projections, dégustations, dédicaces…) favorisent elles aussi la convivialité de la manifestation. Le public est d'ailleurs à l'image des artistes : de tous les âges et de tous les horizons. Car le maître mot est ici tolérance, la vraie, qu'on partage autour d'un set afro beat au d'un poulet Yassa. A ne pas manquer !